David Leybel

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David Leybel
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David Leybel, né en 1954 à Lille, est un rabbin israélien d'origine française. Il est Rosh Kollel, Rosh Yeshiva et le fondateur en 2011 du réseau A’hvat Torah puis en 2013 de la société AvraTech[1]. Il organise l’intégration des haredim sur le marché du travail[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Né en 1954 à Lille[3], David Leybel est le fils du rabbin Moché Yoel Leybel, Son père était Rosh Yeshiva de la Yechiva d'Aix-les-Bains.

Études[modifier | modifier le code]

David Leybel étudie à la yechiva de Gateshead, Angleterre. À un jeune âge il fait son aliya en Israël. Il étudie à la Yechiva de Ponevezh à Bnei Brak et devient l’élève du rabbin Elazar Shach[4],[5].

Rosh Yeshiva et Rosh Kollel[modifier | modifier le code]

David Leybel devient en 1977 maguid chiour[Quoi ?] à la Yechiva Torah ve-Chalom à Bnei Brak. Après trois ans, il devient Rosh Kollel des institutions Ohel Moché de Bnei Brak. Il sert plus tard comme président de ces institutions.

Depuis 1977, il dirige un réseau de Kollelim[Quoi ?] et de Yechivot.

En 1987, il devient Rosh Kollel au sein de la cour hassidique de Karlin.

En 1995, David Leybel fonde un "Kollel Rabbi Akiva Eiger", puis des branches établies à Jérusalem, Bnei Brak, El'ad, Hadera, Modiin Illit ainsi qu’à Strasbourg.

En 2008 il fonde la "Yechiva Rabbenou ‘Haïm ha-Levy" (du nom de Haïm Soloveitchik)[6].

Industrie du diamant[modifier | modifier le code]

Il fonde en 1994 l’entreprise de diamant Leybel-Elieli Diamond Ltd., à la bourse de Ramat Gan[7].

L’université JBH[modifier | modifier le code]

David Leybel fonde en 2013 l’université JBH visant à former les hommes orthodoxes à la high-tech, secteur duquel l’industrie israélienne est considérée comme étant à la pointe[8]. Au sein de ces institutions, on consacre plusieurs heures journalières à l’étude de la Torah en plus de la formation à l'informatique. Après la période de formation, les hommes vont travailler dans des entreprises qui intègrent étude de la Torah et travail[9],[10].

Dans la continuité des études à l’université JBH, l’entreprise RavTech est fondée en 2014[11],[12]. L’emploi du temps comprend des heures pour l’étude de la Torah. Cette école développe des logiciels informatiques de haut niveau[Selon qui ?] et des applications pour smartphone[13],[14].

En 2018, le revenu de l’entreprise est d’environ 8 millions de NIS et elle reçoit près de 4 millions de dollars[15].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. JBH de Bnei Brak. David Leybel, philanthrope et éducateur franco-israélien. israelvalley, 11 août 2020
  2. Avratech: Quand le monde du kollel rencontre celui du travail chiourim, 11 janvier 2017
  3. « En Israël, ces juifs ultraorthodoxes qui s’enrôlent dans l’armée pour défendre leur pays », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. (he) « הרב דוד ליבל », sur AvraTech - Wise Tech Academy
  5. (en) « Article familial en anglais »
  6. (en) Rabbi David Leybel. avratech.org.il.
  7. (en) « Leybel Elieli Diamond Ltd », sur gemgeneve.com
  8. (en-US) JEREMY SHARON, « Haredi hi-tech opens branch in Jerusalem », sur The Jerusalem Post | JPost.com, (consulté le )
  9. Noémie Grynberg, « Les haredim dans le hi-Tech », sur noemiegrynberg,
  10. « JBH de Bnei Brak. David Leybel, philanthrope et éducateur franco-israélien. », sur israelvalley,
  11. (he) Ruthi Levi, « "רבי עקיבא פינת רוטשילד: כך מצטרפים החרדים לאחד המקצועות הנחשקים במשק" », sur TheMarker
  12. Nathalie Hamou, « La tech, planche de salut des ultraorthodoxes en Israël », sur Les Echos, (consulté le )
  13. (he) « ravtech »
  14. (en) « Tech & Talmud: A winning combination for Haredi employment », sur The Jerusalem Post | JPost.com, (consulté le )
  15. (he) « גיוס ראשון לחברת ההייטק החרדית רבטק מבכירי התעשייה », sur calcalist,‎

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Harari, David. « L’insertion professionnelle des personnes éloignées de l’emploi, en Israël », Annales des Mines - Réalités industrielles, vol. 2021, no. 2, 2021, pp. 99-102.

Liens externes[modifier | modifier le code]